jeudi 25 mai 2017

LA COUTUME BASA'A ET LE JUGEMENT DERNIER APRES LA MORT

LE BASA’A CROIENT AU JUGEMENT DERNIER APRES LA MORT. TOUTEFOIS NE CROIENT PAS AU PARADIS



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(photo; image du paradis d'après une idée de la bible)


VOICI LE TÉMOIGNAGE D’UNE MORTE RESSUSCITÉE 

Cette histoire vécue, se déroule après les indépendances du Cameroun

NGO MBONE Brigitte épouse de feu SIMB MINKENG du Village de TOMBI, dans l’arrondissement de Bôt Makak à quelque 80 km à l’Ouest de Yaoundé, capitale du Cameroun.

Un matin, sans être malade, maman Brigitte passe de vie à trépas. Une mort qui surprend tout le monde ; d’autant plus que dans cette famille, l’on déplorait de nombreuses morts inexpliquées, toutes surprenantes les unes aux autres.
Aux cris des enfants et des voisins, tout le village accoure ainsi que les populations des villages environnants.
On organise le deuil, on creuse la tombe on se prépare à l’enterrement. Tout le décor est planté.
Le lendemain de la mort surprise de maman Brigitte. Les femmes qui entourent généralement la dépouille chez les Basa’a, observent un frémissement du pied gauche de la morte.
Les femmes regardent attentivement. Rien pendant un temps. Mais l’une d’elle a eu la sagesse d’alerter le mari SIMB MINKENG. Pendant un certain temps, rien ne se passe ; les femmes commencent à croire qu’elles s’étaient trompées.
Mais non, Brigitte Ngo Mbone plie un pied, puis un autre, femmes et hommes, tout le monde se bouscule, s’enfuit, sauf le mari qui part même aider son épouse à se soulever.
Mais, elle ne parle pas, et semble être perdue.
On la transporte à BILANGUE, dans la Sanaga Maritime, chez un guérisseur, qui, après quelque temps, celle qu’il y a seulement quelques heures était considérée comme morte, se met à raconter son histoire.
« Tout a commencé comme dans un rêve ; je me suis trouvée dans un vaste village, très propre et bien organisé. Je ne savais, ni comment, ni pourquoi je me retrouvais là, ni où aller.
J’étais là à me poser des questions, quand surgit mon beau père de nulle part (le père de son mari qu’il y a quelque temps de cela était brusquement mort de manière inexpliquée).
Mon beau père sans me laisser le choix, m’a brutalement conduite derrière un bananier, et ma cachée sous les feuilles mortes de bananier, en me recommandant de ne pas me montrer et surtout, d’écouter attentivement.
A peine je m’étais réfugiée sous les feuilles de bananier que la cours s’est remplie de monde.
Je reconnaissais toutes les personnes présentes. Toutes mortes certes mais du village de Tombi.
Les populations étaient à peine installées, quand est arrivé le chef du village, YANA NOUGA qui était aussi chef là-bas.
C’est mon beau père qui a pris la parole en s’adressant au chef et aux populations.
« Chef Je vous ai prié de faire venir les gens de cette famille Lôg Mboui afin que je les pose les questions suivantes :

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