samedi 29 avril 2017

LIBENDE LI N'YIE

OU L'ESCLAVE D'UNE COLONIE DES CHIMPANZÉS

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En langue basa’a le terme,  « libénde » évoque la condition d’un être, d’une créature opprimé, vivant sous une autorité tyrannique
Dans une colonie de chimpanzés, vit un chimpanzé dont la condition envers les autres membres de la colonie est des plus douloureuses.
Les Basa’a avaient observé que c’est à cette espèce d’esclave que revenait la lourde charge de transporter, quelle que soit la distance ou le poids, toutes les provisions de la troupe, (canne à sucre, fruits…).
Au moment de prendre leur repas notre pauvre animal se doit de rester à l’écart attendant que tous les autres membres de condition supérieure à la sienne finissent de dîner tout tranquillement. Très souvent il ne restait rien pour notre pauvre ami.
Avant de s’éloigner ou quand il fallait rassembler la troupe, c’est le « libénde » qui devait servir de tam-tam. Pendant longtemps des hommes ont cru que le bruit émis par les chimpanzés, un bruit de tapement, émanait du battement de leurs poitrines.
Que non !
C’est leur confrère de basse condition qui les servait de tam-tam, parfois juste pour le punir.
Et les basa’a appellent cet esclave d’un autre genre parmi les chimpanzés :

LIBENDE LI N’YIE (L’ESCLAVE, OU L’OPPRIME PARMI LES CHIMPANZÉS) 

vendredi 28 avril 2017

MIM YOM I TUGNE NGO MANGUELLE





OU LA FEMME QUI PAR PURE CURIOSITE, RANIMA UN HOMME SEXUELLEMENT IMPUISSANT DE NAISSANCE)

Image 0 résultat pour une femme africaine étonnée

IL Y A UN SIÈCLE, 
DANS UN VILLAGE NON LOIN DU mien, vivait un homme qui, disait-on, était sexuellement impuissant de naissance ; il était pour cette raison devenu la risée de toute la contrée. Il était l’objet des moqueries et le sujet de conversation de toutes les bonnes femmes. Pire encore certaines femmes ne manquaient pas d’aller vérifier par leur propre expérience et surtout lui escroquer quelques présents.
C’est ainsi qu’un matin, Ngo Manguele, une fille Ndôg Send, décide d’aller se rendre compte par elle-même. Le vieux bonhomme la reçoit comme d’habitude avec les autres. Ngo Manguelle, le sachant innocent, et sure de son impunité se saisit du membre interdit de l’homme et se met en devoir de le présurer
Quand soudain. Miracle, le membre d’ordinaire inerte, et tout d’un coup nerveux, se dresse comme un mamba en furie
Tous les deux sont surpris.
Le vieux bonhomme n’avait jamais senti pareille sensation de toute sa terne existence
Et en face de lui, la femme qu’il avait toujours désirée en silence, et notre fouineuse n’avait aucun autre choix que d’éteindre le feu qu’elle allumé.
Pauvre d’elle, parce que pendant 180 minutes durant, elle subira les assauts puissants du feu qu’elle a justement allumé.
Pour résumer cette mésaventure de Ngo Manguelle, les Basa’a disent : « MIM YOM I TUGNE NGO MANGUELLE »
C’est-à-dire, « Ngo Manguelle fit l’expérience d’une chose sans vie, qui d’un coup se réveilla à son détriment »