dimanche 5 mars 2017

NGO NLAMAL MANDENG: LA FEMME QUI VOULAIT DEVENIR MBOMBOG






CHEZ LES BASA'A LE TITRE DE MBOMBOG EST EXCLUSIVEMENT MASCULIN 



Cette histoire s’est déroulée il y a un peu plus d’un siècle. Malheureusement notre histoire est mal connue de nous. NGO NLAMAL MANDENG est sans aucun doute, la pionnière, parmi des femmes Basa’a, à revendiquer les droits de la femme, ou tout au moins, celle qui pour la toute première fois, s’est soulevée contre les injustices, la toute-puissance, la suprématie de l’homme sur la femme. NGO NLAMAL MANDENG était une femme de caractère, dotée d’un charisme inné, presque masculin. Elle était financièrement et matériellement puissante et estimait dans ces conditions pouvoir se rivaliser avec n’importe quel homme ; parce que d »après elle, outre ce qui pend entre ses jambes l’homme n’avait rien de plus qu’elle. D’ailleurs, comme certains de ses cousins, ce sont bien les hommes qui avaient quitté pères et mères pour venir s’unir à elle… Rien de différent entre elle et ces animaux à… C’est ainsi qu’il lui vint l’idée de se faire consacrer MBombog ;  Elle mit tout en œuvre et organisa une somptueuse fête. Le jour de la consécration arriva. Les populations se réunirent ; les patriarches allèrent en conclave. D’autres proposèrent lui donner le mbog à ses risques et périls. Nombreux, les plus conservateurs se demandaient ce qu’ils pouvaient bien faire dans cette galère. Après de longues tergiversations ils trouvèrent un terrain d’entente : « cette effrontée de Ngo NLAMAL MANDENG qui se croyait tout permis, qui au lieu de s’occuper de faire la cuisine et faire des enfants, osait penser être Mbombog, quel sacrilège ! Dans quel monde ? Eh bien elle ne le sera jamais. Mais ce sera à elle de tirer ses propres conclusions : il lui sera demandé de réunir : Un chien avec les cornes Un coq albinos… NGO NLAMAL MANDENG ? MALGRE SA PUISSANCE NE REUSSIT JAMAIS A REUNIR TOUT CECI.  Et jusqu’à ce jour, aucune autre femme n’a plus jamais cherché à se faire consacrer MBOMBOG. Au fait, jusque-là, parce que bientôt, sans aucun doute, on finira par compter les Mbombog femmes parmi nous ; car aujourd’hui, nos Mbombog sont prêts à tout,  POUR QUELQUES BILLETS

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