lundi 30 janvier 2017

LA REPRODUCTION ASEXUÉE CHEZ LES BASA’A


LES BASA’A SAVAIENT DEJA, IL Y A LONGTEMPS, QUE CERTAINES ESPECES POUVAIENT SE REPRODUIRE SANS FORCEMENT FAIRE RECOURS AUX RAPPORTS SEXUELS.
La reproduction sexuée suppose qu'un mâle et une femelle de la même espèce mettent en commun une partie de leur patrimoine génétique pour créer un nouvel individu. La majorité des espèces animales et végétales ont recours au sexe.
Des études scientifiques toutes, il a ont établi que la reproduction asexuée est non seulement une méthode fiable mais aussi économiquement rentable. 
Or, ce que la science dite moderne venait seulement de découvrir, il y a plus d’un siècle que les Basa’a l’avaient découvert en observant leur petit bétail. 
Nos grands-parents sont partis d’un constat simple : les chèvres et les moutons qui manquaient de mâles pour leur croisement, arrivaient, pourtant, très souvent, à concevoir. 
En observant ces bêtes attentivement, ils se sont rendu compte que les femelles broutaient souvent une herbe assez vulgaire de nos forêts, et concevaient presqu’automatiquement sans s’accoupler avec un mâle. Cette herbe s’appelle en basa’a : « YÔNGÔL » au pluriel « GWÔNGÔL ». Différent de « YÔNGÔ » qui veut dire caméléon.
L’UTILISATION DU « YÔNGÔL DANS LE SYSTEME DE REPRODUCTIONHUMAINE
L’herbe yôngôô, dans notre communauté traditionnelle, avait un apport important dans la médecine prénatale. En effet la femme enceinte a besoin, pour un meilleur développement de sa grossesse, doit entretenir des relations sexuelles à cadence régulière. Mais il arrive que la future maman manque de compagnon, c’est le cas notamment quand la grossesse est accidentelle. L’usage du Yôngôô sous forme de lavement de ventre, assure alors au fœtus un développement harmonieux.

L’HERBE YÖNGÖÖ EST LA PREUVE QUE LA VIE EST CONTENUE DANS NOS FORETS 

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