Du temps de mes ancêtres, quand le «
MBOG I BA I BUDI »
Quand arrivait le moment de l’enterrement, sur ordre du Mbombog, un initié du NGE, venait, armé d’une machette ou d’une lance, donnait quelques coups sur la toiture de la maison dans laquelle la dépouille était exposée, aussitôt, toutes les femmes présentes dans la maison accompagnées de la veuve qu’escortait son initiatrice au rituel de BIKUH. Toutes se dirigeaient derrière la case en pleurent pendant un moment et s’arrêtaient de pleurer, parce que tout cri ; tout bavardage étaient prohibés pendant l’enterrement.
Lorsque la maison était vidée de toutes les femmes, une équipe de quelques quatre personnes entraient et apprêtaient le corps pour l’enterrement.
S’il avait été décidé par le clan que le BIHIN soit gardé pour des raisons que je vais taire ici, on prélevait alors les ongles des dix orteils et des dix doigts et une fouffe de cheveux, on pouvait aussi recueillir la bave du cadavre ; le tout était alors confiés à une personne digne de confiance, déléguée par le clan. Il n’était pas nécessaire que les parents ni les proches du défunt fussent présents en ce moment. Seule l’équipe désignée par le clan devait être présente et le responsable de la famille du défunt.
Alors, dans un silence absolu, on l’enveloppait le corps, des pieds à la tête, par un linceul blanc. Lorsque le corps était transportable, les quatre initiés (il fallait au moins avoir accédé au « ndobo ngé ») transportaient le corps jusques aux abords de la tombe (que les basa’a appellent « masèè ma soñ ») parce que, ici, on devait coucher le corps sur six palmes réunies en trois paires. L’on devait se servir de ces palmes comme des lianes pour descendre le corps dans la tombe.
Quatre autres personnes, les initiés, descendaient alors dans le trou pour recevoir le corps.
Ici au tour de la tombe, pas d’attroupement, pas de cri, pas de bavardage, aucune présence ni des femmes ni des enfants. Chez les Basa’a, est considéré comme « enfant » ou même comme « bonne femme », tous ceux qui n’ont pas atteint le stade de « NDOBO NGE »
Quand arrivait le moment de l’enterrement, sur ordre du Mbombog, un initié du NGE, venait, armé d’une machette ou d’une lance, donnait quelques coups sur la toiture de la maison dans laquelle la dépouille était exposée, aussitôt, toutes les femmes présentes dans la maison accompagnées de la veuve qu’escortait son initiatrice au rituel de BIKUH. Toutes se dirigeaient derrière la case en pleurent pendant un moment et s’arrêtaient de pleurer, parce que tout cri ; tout bavardage étaient prohibés pendant l’enterrement.
Lorsque la maison était vidée de toutes les femmes, une équipe de quelques quatre personnes entraient et apprêtaient le corps pour l’enterrement.
S’il avait été décidé par le clan que le BIHIN soit gardé pour des raisons que je vais taire ici, on prélevait alors les ongles des dix orteils et des dix doigts et une fouffe de cheveux, on pouvait aussi recueillir la bave du cadavre ; le tout était alors confiés à une personne digne de confiance, déléguée par le clan. Il n’était pas nécessaire que les parents ni les proches du défunt fussent présents en ce moment. Seule l’équipe désignée par le clan devait être présente et le responsable de la famille du défunt.
Alors, dans un silence absolu, on l’enveloppait le corps, des pieds à la tête, par un linceul blanc. Lorsque le corps était transportable, les quatre initiés (il fallait au moins avoir accédé au « ndobo ngé ») transportaient le corps jusques aux abords de la tombe (que les basa’a appellent « masèè ma soñ ») parce que, ici, on devait coucher le corps sur six palmes réunies en trois paires. L’on devait se servir de ces palmes comme des lianes pour descendre le corps dans la tombe.
Quatre autres personnes, les initiés, descendaient alors dans le trou pour recevoir le corps.
Ici au tour de la tombe, pas d’attroupement, pas de cri, pas de bavardage, aucune présence ni des femmes ni des enfants. Chez les Basa’a, est considéré comme « enfant » ou même comme « bonne femme », tous ceux qui n’ont pas atteint le stade de « NDOBO NGE »
POURQUOI LA PRESENCE
DES FEMMES ET DES ENFANTS ETAIT –ELLE INTERDITE ?
Simplement parce que les forces en présence nécessitaient que des hommes initiés, mûrs et adultes dans certains rituel du Mbog Basa’a, seuls les « vrais hommes », ceux ayant atteint une même dimension dans l’initiation, étaient autorisés ici.
Pour comprendre ce qu’est un enterrement, imager la venue au monde d’un enfant avec seuls autour de la maman, les sages-femmes et les infirmiers (formés pour accoucher les femmes) qui sont présents.
=================
ALORS SACHONS QUE PENDANT QUE NOUS ENTERRONS NOS PROCHES, NOS AUTRES ANCETRES DE L’AU-DELA, SONT PRESENTS AU TOUR DE LA TOMBE POUR L’ACCUEILLIR. PARMI LES INITIES AUTOUR DE LA TOMBE, IL Y EN A QUI LES APERÇOIVENT.
==================
POURQUOI SEULS LES HOMMES D’UN MEME NIVEAU D’INITIATION ?
Pour le comprendre imaginez une bassine plaine d’eau, lorsque cette bassine est soulevée par deux personnes de force physique différente: l’une faible et l’autre plus forte physiquement, la bassine s’incline du côté du faible qui finit par être mouillé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire