lundi 30 janvier 2017

LA SEXUALITE ET LA REPRODUCTION CHEZ LES BASA’A

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Voici une autre façon assez cavalière de définir le mbok Basa’a : le terme Mbok, peut s’écrire
« Mb = Mbé (en basa’a) c’est-à-dire la matrice, ou l’organe de conception chez la femme.
Ok = ôk (en Basa’a) c’est-à-dire le pénis ou l’organe de reproduction chez l’homme
Mbok = mbé ni Ôk = matrice +pénis
Le mbok est donc l’accouplement du pénis et de la matrice. Le ök ni Mbé sont donc à la base de l’humanité.

La sexualité
, source de plaisir charnel chez les Basa’a, et qui est à la base du processus reproductif a bénéficié, du temps de nos arrières grands parents, des avancées scientifiques remarquables. La science de la reproduction humaine a permis à nos communautés traditionnelles de maîtriser la conduite du processus reproductif, partant de l’hygiène de vie de la jeune fille, jusqu’à la maturation de son enfant, en passant par la médecine traditionnelle prénatale, la maternité, la pédiatrie… les sages-femmes traditionnelles appelée « KAB », ont vu leur réputation traverser nos frontières.
Le basa’a savait que la sexualité est à la base de toute reproduction et chacun des organes reproductifs était nommément désignés en langue Basa’a :

CHEZ L’HOMME :
• Pénis = ôk
• Testicules = libind qui est le récipient de spermatozoïde (manum)
 • Vessie = séé

CHEZ LA FEMME :
• Clitoris = hisôt
• Vestibule vulvaire = mbéé
• Méat urinaire = hitaa
• Lèvres pelviennes = bibéb bi mbéé

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