jeudi 9 février 2017

LE LANGAGE DES NŒUDS DANS LA TRADITION BASA’A.(MATIN)

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LE LANGAGE DES NŒUDS DANS LA TRADITION BASA’A.(MATIN)

Pendant des générations avant l’apparition de l’écriture dans notre société, les basa’a ont parfois communiqué à travers les nœuds faits sur des feuilles de palmier, les nœuds dont la confection ou surtout l’interprétation nécessitaient une certaine initiation.
Pour convoquer un rassemblement des initiés du clan ou pour inviter son peuple à une manifestation le mbomgog le faisait au moyen des nœuds appelés : « matiṅ ».
1- NŒUD COULANT
Le nœud coulant est une convocation ou une invitation, un nœud coulant serré indique que l’événement auquel vous êtes conviés, comporte certaines difficultés ou complexité ou alors traduit une urgence. Le nœud coulant non serré, indique que la situation n’est pas désespérée.
2- NŒUD SERRE
Le nœud serré traduit une indisponibilité, une difficulté voire une impossibilité
3- NŒUD COULANT SUIVI D’UN NŒUD SERRE ET TERMINE PAR UN NOEUD COULANT
Evoque q’une première tentative a échoué mais qu’il reste néanmoins une ouverture

4- PLUSIEURS NŒUDS FAITS SUR UN BRANCHAGE DE PALMIER
Des amants ou d’autres personnes liées dans une affaire quelconque pouvaient communiquer à travers les nœuds ainsi, sur l’image ci-dessous
- Le nœud serré de gauche veut dire : « je suis indisponible pour aujourd’hui »
- Les deux nœuds coulants de droite indiquent le nouveau rendez-vous : « dans deux jours ».
Chez les bassa’a, le tambour était utilisé pour transmettre des messages d’ordre général, ou intéressant toute la communauté alors que les nœuds étaient utilisés pour des messages d’ordre confidentiel.

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