LE CÉRÉMONIAL DU MARIAGE TRADITIONNEL CHEZ LES BASA'A
(LITJAL LIBII)
Dans la société traditionnelle Basa’a, pour donner leur
fille en mariage, la famille organisait un cérémonial traditionnel qui
consistait à purifier la jeune mariée, à unir le jeune couple par leur
bénédictions dans le mariage,
Cette cérémonie se déroulait en trois étapes :
1- Les jeunes mariés prenaient place (assis à même le sol), au milieu de toute la famille réunie, et tous les membres de la famille prenaient la parole devant eux
Cette cérémonie se déroulait en trois étapes :
1- Les jeunes mariés prenaient place (assis à même le sol), au milieu de toute la famille réunie, et tous les membres de la famille prenaient la parole devant eux
- Le plus âgé de la famille (mañ u litén), prenant la parole
en premier, invoquait les ancêtres et exhortait leurs esprits à parrainer et
patronner les cérémonies. Ensuite, il enjoignait tous les membres de la famille
à unir leurs esprits et surtout à dévoiler le moindre secret ou la plus petite
raison qui aurait amené l’un d’entre eux à se fâcher contre leur fille.
Il était entendu que, quiconque viendrait à garder secret, un fait susceptible de nuire à l’épanouissement de la jeune femme dans sa vie de mère de famille, aura à subir le courroux des ancêtres.
Il était entendu que, quiconque viendrait à garder secret, un fait susceptible de nuire à l’épanouissement de la jeune femme dans sa vie de mère de famille, aura à subir le courroux des ancêtres.
- Ensuite le père biologique de la jeune fille devait
déclarer solennellement donner sa fille en mariage
- Enfin tour à tour, chacun des membres de la famille, (homme ou femme) défilait devant le couple, déclarant solennellement n’avoir aucune moindre raison d’être fâché contre la jeune fille ou pardonnant une éventuelle incartade que celle-ci aurais commise.
- Enfin tour à tour, chacun des membres de la famille, (homme ou femme) défilait devant le couple, déclarant solennellement n’avoir aucune moindre raison d’être fâché contre la jeune fille ou pardonnant une éventuelle incartade que celle-ci aurais commise.
2- A l’aide d’une noix de Kola, le chef de famille
consultait les ancêtres pour s’assurer du succès du rituel
3- Après s’être assuré de la réussite de la cérémonie, il levait
la jeune femme, tenant sa main droite, il confiait alors la garde et la
responsabilité de sa fille au plus âgé de la belle-famille. (par ce geste, le
père de famille indiquait à sa fille que, si, éventuellement, survenaient
quelques problèmes dans le couple, c’est à ce monsieur qu’elle (la jeune
femme), devrait d’abord s’adresser, car celui-ci devenait de ce fait, son père
dans sa nouvelle famille)
Dès lors, la jeune femme devenait automatiquement membre de l’autre famille, ne gardant que les liens de sang avec sa famille biologique. Le cortège nuptial s’ébranlait alors, dans un concert des chants des cris de joie.
Dès lors, la jeune femme devenait automatiquement membre de l’autre famille, ne gardant que les liens de sang avec sa famille biologique. Le cortège nuptial s’ébranlait alors, dans un concert des chants des cris de joie.
ATTENTION :
a. Le rituel ne pouvait pas avoir lieu avant le coucher du
soleil (18 heures)
b. la jeune fille devait marcher sans se retourner, jusqu’à
ce que le cortège ait traversé un cours d’eau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire