Ndjé, ancêtre de la famille des
lions laissa à sa mort, une prospérité dans laquelle la panthère était l’aînée et Mbondo ndjé était le benjamin.ce
dernier à sa naissance, se fit remarquer par sa brutalité, sa violence, son
esprit de suprématie. Son grand frère Panthère regardait ça avec beaucoup
d’inquiétude.
Un jour, alors que notre roi de la
forêt, était enfermé dans sa folie hégémonique, son grand frère l’appela et lui
parla en ces termes. « Petit frère, tu as peut-être dominé l’espèce à
quatre pattes. Mais de grâce, ne te crois pas invincible. Derrière ce Grand
arbre là-bas, se trouve un chemin qu'emprunte une créature à deux pieds qui
marche débout (l’homme), je t’en supplie au nom de tout ce qui nous est très
cher, je t’en conjure, ne t’aventure pas par là-bas et surtout ne t’attaque pas
à cette créature ».
A ces mots, son petit frère se mit
en une telle colère que la panthère en fût effrayée. « Tu vas m’y conduire tout de suite,
ordonna le jeune monarque, tu dois me montrer cette créature qui oserait me
défier et me tenir tête »
La panthère tout effrayée fut
contrainte de conduire son insolent de frère au pied du grand arbre.
Les voici tapis derrière un
buisson, guettant tout mouvement en provenance de la piste. Ils ne s’y
trouvaient pas depuis longtemps, qu’ils aperçurent une vieille femme toute
tremblante, qui allait chercher de l’eau au margot, le lion s’apprêtait à lui
sauter dessus, quand la panthère, lui tapotant sur l’épaule, en disant
« attention, celui-ci était, mais n’est plus ; prends
patience ». Quelque temps plus tard, ils virent venir vers eux, un tout
petit garçon, le lion s‘apprêtait à sauter quand la
panthère lui dit : « non celui-là sera, mais il n’est pas
encore ; sois patient »
Au bout d’un temps qui leur sembla
interminable, ils virent un homme mal, superbe et tout arrogant, armé d’un
fusil, qui allait en sifflotant, à la chasse. La panthère lui indiqua, voici
ton égal, mais de grâce, laisse-moi d’abord m’éloigner ».
La panthère s’éclipsa.
Le lion s’apprêta à bondir, mais le
chasseur très attentif et habile ; avait déjà repéré le jeune lion, épaula
son arme et tira, le pauvre arrogant s’écroula, foudroyé par la décharge de la
chevrotine.
POUR VIVRE LONGTEMPS, IL FAUT TOUJOURS
ECOUTER LE CONSEIL DES ADULTES.
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